Après des mois de paralysie et la persistance du ministre de l’Industrie dans sa position hostile à l’importation de véhicules, se concentrant uniquement sur la production locale, le marché des voitures neuves en Algérie a été plongé dans une grande incertitude. Enfin, les concessionnaires automobiles peuvent souffler après les récentes déclarations du ministre de l’Industrie, M. Ali Aoun, qui a évoqué l’existence d’un quota d’importation pour 2024 et le retour de l’importation.
Le soulagement des concessionnaires fait suite aux lourdes pertes subies après avoir investi massivement dans l’ouverture de salles d’exposition dans les différentes wilayas et l’embauche de centaines d’employés. Certains avaient même commencé à recevoir les commandes des clients. La poursuite du gel des importations les a contraints à subir des pertes quotidiennes dues à l’arrêt des transactions d’achat et de vente.
Le plus difficile est que de nombreux concessionnaires agréés avaient entamé les procédures d’importation depuis les pays d’origine, conduisant à l’accumulation de milliers de véhicules destinés à l’Algérie dans les ports européens et chinois, ce qui a accru leurs pertes et les a mis dans une situation délicate avec les marques fabricantes.
Le retour de l’importation redonnera vie au marché automobile, atténuera la pénurie qui le frappe et permettra aux citoyens d’acquérir des voitures neuves à des prix compétitifs. Le ministre de l’Industrie a confirmé l’octroi de 66 agréments pour la commercialisation de divers modèles de véhicules. Cette mesure favorisera une forte concurrence entre les marques asiatiques et européennes qui feront leur retour en force en Algérie.
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