L’Algérie, par l’intermédiaire de son ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé à une réunion ministérielle de l’OPEP+ qui a décidé d’augmenter collectivement la production de pétrole de 137 000 barils par jour en décembre, avec une contribution algérienne de 4 000 barils. Cependant, cette augmentation sera suivie d’un gel des hausses de production au premier trimestre 2026, reflétant une approche prudente face à l’incertitude économique mondiale.
ALGER — Le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé ce dimanche 2 novembre, via visioconférence, à la réunion ministérielle regroupant huit pays du groupe OPEP+ concernés par des ajustements volontaires de la production de pétrole.
Selon le communiqué du ministère, des ministres du pétrole d’Arabie Saoudite, des Émirats Arabes Unis, d’Irak, du Kazakhstan, du Koweït, du Sultanat d’Oman et de Russie ont pris part à cette réunion. Étaient également présents Noureddine Daoudi, Président-Directeur Général de Sonatrach, Samir Bakhti, Président de l’Agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (ALNAFT), ainsi que d’autres cadres du secteur.
À l’issue de la réunion, il a été décidé d’augmenter la production collective de pétrole de 137 000 barils par jour (b/j) au cours du mois de décembre prochain. La part de l’Algérie dans cette augmentation s’élèvera à 4 000 b/j pour le même mois. Compte tenu de l’évolution des conditions du marché pétrolier au cours des prochains mois, les ministres ont également convenu de geler les augmentations progressives de la production pendant la période allant du 1er janvier au 31 mars 2026.
À cette occasion, le ministre Arkab a souligné que les décisions prises aujourd’hui expriment la volonté commune des huit pays du groupe OPEP+ de maintenir l’équilibre et la stabilité du marché du pétrole, dans un contexte de persistance de l’incertitude économique mondiale.
Il a ajouté que l’augmentation progressive convenue pour décembre reflète une approche prudente et coordonnée, prenant en considération les besoins du marché.
Le ministre a également expliqué que la décision de gel pour le premier trimestre 2026 s’inscrit dans une logique de prudence, compte tenu de la baisse saisonnière de la demande durant cette période. Cela permettra de maintenir la cohérence des efforts déployés et de suivre de près l’évolution du marché, a-t-il conclu, insistant sur l’objectif constant d’accompagner les évolutions du marché avec flexibilité, dans une approche progressive, souple et coordonnée.