Le nouveau projet de code de la route prévoit des amendes plus sévères et des sanctions plus sévères pour tout conducteur qui obtient un permis de conduire double ou plus supplémentaire, en utilisant une fausse déclaration, ce qui équivaut à 5 ans d’emprisonnement effectif et à une amende de 50 millions d’euros. Il s’agit de la même sanction qui est imposée à quiconque obtient ou tente d’obtenir un nouveau permis de conduire en contravention de la décision judiciaire comprenant l’annulation du permis de conduire et l’empêchement de la délivrance d’un nouveau, ainsi qu’à toute personne qui l’assiste dans cette démarche.
Dans ce contexte, le projet de code de la route a apporté des modifications fondamentales à la partie relative aux « délits liés au permis de conduire », en imposant des sanctions sévères à tout conducteur possédant un permis supplémentaire, soit un faux, soit une autre copie obtenue en déclarant la perte, ou obtenu en repassant l’examen en dehors de sa juridiction d’origine. Ces cas sont répandus parmi les chauffeurs de taxi, afin de contourner ensemble le code de la route et l’administration.
Plus précisément, quiconque aura obtenu un permis de conduire ou tenté d’en obtenir un, ou un deuxième exemplaire, au moyen d’une fausse déclaration et sans préjudice des peines les plus sévères, sera puni d’un emprisonnement de 3 à 5 ans effectif et d’une amende allant de 300 000 dinars algériens à 500 000 dinars algériens. Ceci est conforme à l’article 139 du nouveau code de la route, tandis que quiconque obtient ou tente d’obtenir un permis de conduire sera puni de la même peine. Un nouveau, contrairement à la décision judiciaire qui comprenait l’annulation du permis de conduire et l’interdiction d’en délivrer un nouveau, et à tous ceux qui l’ont aidé à le faire.
Conformément à l’article 140 de la même loi, quiconque conduit un véhicule sans être titulaire d’un permis de conduire ou si celui-ci n’est pas compatible avec le type de véhicule en cause est puni d’un emprisonnement de 6 mois à un an et d’une amende de 60.000 à 100.000 DZD, ou de l’une de ces deux peines. La peine est doublée pour le conducteur du véhicule qui ne détient pas de certificat d’aptitude professionnelle ou celui-ci n’est pas compatible avec l’activité de transport concernée.
D’autre part, l’article 141 du texte législatif prévoit l’imposition d’une peine allant d’un à deux ans et d’une amende estimée entre 100.000 dinars algériens et 200.000 dinars algériens, ou l’une de ces deux peines, à quiconque continue à conduire un véhicule, dans l’un des cas suivants, après l’expiration de la période d’aptitude à conduire résultant du maintien de son permis de conduire ou de l’épuisement du solde total des allocations. points, à la suite d’une poursuite pénale, ou Après l’expiration du délai de reconnaissance prévu par la présente loi pour un permis de conduire étranger.
Les mêmes sanctions seront infligées à quiconque reçoit notification d’un jugement ou d’une décision judiciaire rendue à son égard comportant le retrait, la suspension ou l’annulation du permis de conduire et le refus de restituer le permis aux services compétents affiliés au ministère chargé de l’Intérieur.
En outre, les sanctions prévues pour un délit commis en état d’ébriété ou sous l’influence de drogues ou de substances psychotropes seront appliquées au conducteur du véhicule qui refuse de se soumettre au compteur d’alcool éthylique ou aux examens et analyses médicaux, hospitaliers et biologiques prévus par la présente loi, et ce, conformément au contenu de l’article 142 de la loi.
Source : Al-Shorouk en ligne

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