ALGER – Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports a adressé une instruction ferme aux écoles de conduite, les enjoignant de respecter l’obligation de formation continue imposée aux moniteurs. Cette mesure rappelle que tout titulaire du certificat de compétence professionnelle et pédagogique doit suivre un recyclage tous les cinq ans, et ce de manière obligatoire, notamment lorsqu’il cesse d’exercer durant deux années consécutives.

Dans une note transmise aux établissements de formation de la capitale, la direction des Transports de la wilaya d’Alger a souligné l’application stricte de l’article 16 de l’arrêté ministériel du 14 février 2019, qui fixe les conditions d’accès à la profession de formateur en conduite automobile.
Selon cette instruction, tout moniteur en activité est tenu de suivre une formation continue tous les cinq ans, afin de maintenir ses aptitudes professionnelles et pédagogiques. Le texte précise également que ce recyclage devient impératif pour tout formateur ayant interrompu l’enseignement pendant deux ans de suite.
Le dispositif prend la forme d’un stage d’une durée de cinq jours, soit trente-cinq heures de formation, encadré et validé par les instances compétentes.
Un dossier à déposer dans les plus brefs délais
La direction des Transports appelle l’ensemble des exploitants d’écoles de conduite et des moniteurs concernés à déposer leurs dossiers pour l’inscription à la formation continue « dans les plus brefs délais ».
Le dossier requis comprend :
– une demande écrite précisant la catégorie souhaitée (A, B, C ou D),
– un acte de naissance,
– un justificatif de résidence,
– une copie du permis de conduire,
– quatre photos d’identité,
– une copie du certificat d’aptitude pédagogique et professionnelle,
– ainsi que les certificats médicaux relatifs à la médecine générale, à la radiologie thoracique et à l’ophtalmologie.
Un dispositif destiné à professionnaliser davantage le secteur
Par cette mesure, les autorités entendent renforcer le niveau de qualification des formateurs et harmoniser les pratiques dans les écoles de conduite, un secteur jugé stratégique pour la sécurité routière. Ce rappel intervient dans un contexte où la qualité de l’enseignement de la conduite, la maîtrise des règles de circulation et la formation des nouveaux conducteurs font l’objet d’une attention accrue.