ALGER – La Protection de l’identité numérique franchit un nouveau cap en Algérie. La Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) a lancé une nouvelle plateforme baptisée « Arqami DZ », destinée à permettre à chaque abonné mobile de vérifier, en quelques secondes, le nombre exact de cartes SIM enregistrées en son nom auprès des différents opérateurs.
Présentée comme un outil simple et accessible, la nouvelle fonctionnalité repose sur un code USSD unique : *254#.
Une fois le code composé, l’utilisateur est invité à saisir sa date de naissance pour confirmer son identité, avant de recevoir un message indiquant le nombre total de lignes associées à son dossier.
Un dispositif préventif face aux usages frauduleux
Pour l’Autorité de régulation, cette initiative répond à un impératif croissant : limiter les usages non autorisés des données personnelles et les risques liés à l’enregistrement abusif de cartes SIM.
Selon elle, la consultation régulière de la plateforme constitue un moyen concret de préserver sa sécurité numérique et d’éviter les situations où des lignes sont activées à l’insu du titulaire.
Chaque opération validée est facturée 5 dinars, prélevés automatiquement sur le crédit de l’abonné. L’ARPCE rappelle toutefois que les usagers peuvent toujours se rendre dans les agences commerciales de leur opérateur pour obtenir davantage de précisions ou faire rectifier une anomalie.
Vérifications supplémentaires en agence
Pour les abonnés souhaitant s’assurer qu’aucune carte SIM n’est enregistrée à leur nom chez les autres opérateurs du marché, l’Autorité recommande une démarche complémentaire : se présenter dans une agence commerciale, muni d’un document d’identité en cours de validité.
Un contrôle manuel reste en effet la garantie la plus sûre lorsqu’il existe un doute ou une suspicion d’usage frauduleux.
Dans son communiqué, l’ARPCE rappelle enfin que la sécurité numérique est une responsabilité partagée, et que la vigilance des abonnés constitue un élément central dans la protection des données personnelles, à l’heure où la multiplication des services numériques renforce la nécessité d’un contrôle permanent.
