L’Algérie a signé hier, mercredi, un accord-cadre avec la société qatarienne « Baladna » pour la construction d’une ferme laitière et d’une usine de production de lait sur une superficie de plus de 100 000 hectares et avec un investissement de 3,5 milliards de dollars, selon le ministère de l’Agriculture algérien.
Selon le communiqué, l’accord signé par le président du conseil d’administration de « Baladna« , Mohammed Moataz Al Khayat, avec le ministère de l’Agriculture algérien vise à « réaliser un projet de système agricole industriel intégré pour l’élevage de bovins et la production de lait en poudre et de ses dérivés… d’une valeur dépassant 3,5 milliards de dollars ».
Le communiqué précise que le projet couvrira une superficie de 117 000 hectares « en partenariat entre la société qatarienne Baladna et l’État algérien représenté par le Fonds national d’investissement », l’organisme qui gère les investissements de l’État et les partenariats avec les institutions étrangères.
Le président Abdelmadjid Tebboune avait déclaré dans une interview à la télévision gouvernementale à la fin de mars que le projet serait réalisé dans la région d’Adrar, dans le désert, à 1400 km au sud de l’Algérie.
Le communiqué du ministère ajoute que le projet « permettra de produire 50% des besoins de l’Algérie en lait en poudre et de créer 5000 emplois » ainsi que d’augmenter la production de viande et le nombre de têtes de bétail en Algérie, qui est actuellement d’environ un million de têtes.
Selon les experts, les besoins de l’Algérie sont estimés à quatre milliards de litres de lait par an, tandis que la production nationale est estimée à environ 2,5 milliards de litres.
Les médias locaux ont indiqué que le projet débutera sa production en 2026 avec une capacité de production de 200 000 tonnes de lait en poudre par an.
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