Algérie – Le nombre d’investissements agricoles raccordés à l’électricité a atteint 40.742 au niveau national depuis 2020, selon ce qu’a rapporté aujourd’hui jeudi le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M.Youcef Cherfa
M. Youcef Cherfa a expliqué lors d’une séance publique consacrée aux questions orales à l’Assemblée nationale, présidée par Saleh Gogel, président du Conseil, et en présence de plusieurs membres du gouvernement, que le nombre d’investisseurs féminins non connectés à l’électricité, selon le recensement de 2020 actualisé en 2024, il y avait 79 343 femmes investisseurs, dont 40 742 femmes investisseurs connectées à l’électricité. À ce jour, il y a 38 601 investisseurs inscrits sur une longue ligne estimée à 21 705 km.
Le programme visant à lier les investissements agricoles à l’énergie s’inscrit dans la mise en œuvre des résultats de la réunion du Conseil des ministres du 1er mai 2020, liés à la nécessité d’activer une nouvelle dynamique de modernisation et d’intensification agricole.
Concernant le raccordement à l’électricité des zones agricoles de l’État de Djanet, question du député Omar Khamayas (Parti Front de libération nationale), le ministre a affirmé l’engagement du secteur à œuvrer pour achever « dans les meilleurs délais » les opérations de raccordement restantes, afin de permettre aux agriculteurs d’exercer leur activité agricole et ainsi contribuer à la production nationale, soulignant que cet effort concerne tous les Etats du Sud, notamment ceux concernés par l’agriculture stratégique.
En réponse à une question du député Abdel Nasser Hammoud (Parti du Front de libération nationale) sur la banque de semences et ses perspectives d’avenir, M. Sharfa a révélé que le nombre d’obtentions végétales et animales stockées au niveau de la banque depuis son entrée en service le Du 11 août 2022 jusqu’à aujourd’hui, 24 481 accessions ont été enregistrées, dont 1 777 accessions de plantes provenant de divers types de céréales et de légumineuses alimentaires, de cultures fourragères et pastorales, de légumes, de cultures industrielles, de plantes forestières, aromatiques et médicinales, et 22 704 accessions d’animaux de divers types de bovins. chèvres, moutons et chevaux.
Il a déclaré que cette banque constitue « l’un des piliers les plus importants, actuels et futurs, du développement intégral du pays, car elle est une source essentielle pour atteindre la sécurité alimentaire et joue un rôle stratégique dans la conservation des semences, en les protégeant des divers risques résultant des activités humaines ». l’action, le changement climatique, ainsi que l’érosion génétique.
Concernant la banque de gènes, M. Sharfa a expliqué que les travaux sur cette installation se termineront « bientôt » après avoir terminé les essais techniques des chambres froides et les avoir équipées du système de sécurité, car elle entrera « en service dès que ces opérations seront terminées ». complété. »
Après la mise en service de la banque de gènes, il sera possible de fournir plusieurs services visant à préserver la richesse génétique nationale et son utilisation actuelle et future en préservant et en stockant le matériel et les tissus génétiques par conservation cryogénique, tout en réalisant les processus de caractérisation et d’évaluation. du matériel génétique et le stockage de divers types de graines de plantes pour préserver la diversité biologique et les utiliser dans des recherches futures.
Concernant une question du député Abdelhak Brahimi (Libre) concernant les parcelles agricoles dans l’Etat d’Ouled Jalal, le ministre a expliqué que leur nombre est estimé à 30 parcelles agricoles en concession. Celles qui n’ont pas encore été distribuées seront réinscrites en attribution par voie de concession. la plateforme numérique de l’Office National des Terres Agricoles.
Pour mettre fin à l’isolement des agriculteurs de l’État, 94 km de routes rurales ont été ouverts au cours des dernières années et il a été proposé d’enregistrer 100 km supplémentaires de routes agricoles dans le cadre du projet de loi de finances pour l’année 2025, selon M. Charfa.
Il est à noter que la séance a été marquée par une minute de silence à la mémoire des martyrs des massacres du 17 octobre 1961 à Paris commis par les colonisateurs français contre les Algériens de la diaspora.