Comme l’a annoncé jeudi dernier le ministre de l’Industrie , M. Sifi Gharib, son département ministériel s’est engagé à tracer des lignes directrices solides et pérennes pour dynamiser l’industrie automobile en Algérie. L’objectif principal ? Augmenter significativement le taux d’intégration locale et exhorter les différentes marques automobiles à établir une véritable filière industrielle sur le sol algérien, marquant ainsi une rupture avec les pratiques antérieures qui s’apparentaient davantage à de l’assemblage simple. 🛠️
Dans cette perspective, le ministère de l’Industrie a récemment organisé une réunion stratégique. Cet important conclave a rassemblé les représentants des entreprises désireuses d’investir dans la production locale de véhicules, ainsi que divers organismes et institutions étatiques concernés. Un accent particulier a été mis sur le rôle crucial de la sous-traitance et du partenariat industriel dans le développement du secteur automobile algérien. 🤝
L’Usine Fiat de Tafraoui (Oran) en Point de Mire 🏭
Les participants à cette réunion ont unanimement souligné l’importance capitale de l’intégration locale dans l’industrie automobile. Celle-ci est perçue comme un facteur décisif pour la concrétisation du développement industriel du pays, la stimulation de l’économie nationale et la redynamisation globale du secteur industriel des véhicules et de ses composantes. Le ministère de l’Industrie a, à cet égard, réaffirmé sa ferme volonté de créer un écosystème favorable à l’accroissement progressif et substantiel du taux d’intégration. Cela passera inévitablement par un soutien accru et ciblé aux sous-traitants locaux et aux fabricants nationaux de composants. 🌱
Suite à ces échanges fructueux, il a été décidé de mettre en place un comité de travail technique au niveau du ministère de l’Industrie. Ce comité aura la tâche primordiale d’élaborer un document cadre exhaustif. Ce document définira avec précision les normes, les critères et les mécanismes de calcul du taux d’intégration locale. Il spécifiera clairement comment atteindre les pourcentages d’intégration requis, que ce soit en termes d’équipements et de composants produits localement, ou d’un point de vue de la valeur ajoutée financière. De plus, ce document inclura une « short-list » détaillée répertoriant l’ensemble des sous-traitants et fabricants locaux qualifiés et capables de fournir des pièces de rechange et des équipements conformes aux standards internationaux. 📋
L’ambition de ce document est de fournir des orientations claires, précises et pragmatiques sur les modalités d’intégration des pièces et composants d’origine locale dans le processus de fabrication des véhicules. Tout cela s’inscrira dans un cadre réglementaire rigoureux, mais incitatif, garantissant le renforcement et la valorisation de la contribution des opérateurs de sous-traitance algériens. Ce référentiel contiendra toutes les informations nécessaires pour atteindre les objectifs ambitieux fixés en matière de développement et de consolidation de la chaîne d’approvisionnement locale (supply chain). 🔗
Le processus d’élaboration de ce document stratégique ne devrait pas excéder une période de deux semaines avant sa soumission pour approbation par les autorités compétentes. ⏳ Cette célérité témoigne de la détermination du ministère à accélérer la cadence de la relance effective du secteur de la construction et de l’assemblage de véhicules.
Il est prévu que ledit comité tienne sa première réunion de travail dès demain, lundi (ou « très prochainement » pour une formulation plus intemporelle si le « demain lundi » est passé). Lors de cette session inaugurale, les grandes lignes du document seront esquissées et les mécanismes opérationnels pour la concrétisation des objectifs escomptés seront débattus en profondeur.
Cette démarche volontariste s’inscrit pleinement dans le cadre des efforts continus déployés par les pouvoirs publics pour renforcer la compétitivité de l’industrie nationale. Elle vise également à soutenir et à promouvoir le produit local (le fameux « Made in Algeria » 🇩🇿) en impliquant de manière plus significative et structurée les sous-traitants algériens dans les processus de fabrication à forte valeur ajoutée. Le véritable défi, et l’enjeu majeur, réside désormais dans la mise en œuvre concrète et efficace de ces recommandations par les entreprises manufacturières. C’est à cette condition que l’on pourra assister à une véritable percée et à un essor durable du secteur de l’industrie automobile en Algérie. 📈
Dernières Nouvelles 📰
- Objectifs d’intégration pour Fiat et les autres constructeurs : Plusieurs médias algériens (comme TSA Algérie, Algérie Eco) rapportent régulièrement les attentes du gouvernement concernant les taux d’intégration que devront atteindre les constructeurs, notamment Fiat avec son usine d’Oran. Des objectifs chiffrés sont souvent évoqués (par exemple, atteindre 10% puis 30-40% d’intégration locale dans des délais précis). Ces informations soulignent la pression positive exercée pour concrétiser la production locale.
- Source (Exemple de formulation, les articles spécifiques changent quotidiennement) : Articles divers sur TSA Algérie, Algérie Eco, El Watan couvrant les annonces ministérielles et les développements de l’usine Fiat, généralement datés des dernières semaines/mois.
- Développement du réseau de sous-traitance : L’accent est également mis sur l’identification et l’accompagnement des entreprises algériennes capables de devenir des sous-traitants fiables pour l’industrie automobile. Des rencontres entre le ministère, les constructeurs et les PME/PMI locales sont souvent annoncées pour faciliter ce maillage.
- Source (Exemple) : Dépêches de l’APS (Algérie Presse Service) ou articles de journaux économiques spécialisés sur les initiatives de soutien à la sous-traitance.
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