Le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a présidé une réunion de la Commission nationale d’évaluation des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme et du financement de la prolifération des armes de destruction massive, où il a insisté sur la nécessité de continuer à renforcer les capacités nationales et de mettre à jour les outils juridiques pour contrer efficacement ces menaces, selon un communiqué du ministère.
Dans son allocution lors de la rencontre, qui s’est tenue dimanche dernier au siège du ministère, en présence du secrétaire général du ministère de la Défense nationale, en sa qualité de vice-président de la commission, aux côtés de ses membres, M. Faïd a affirmé « l’importance stratégique que revêtent les efforts de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans le contexte des défis actuels », soulignant « la nécessité de continuer à renforcer les capacités nationales et de mettre à jour les outils juridiques et réglementaires pour contrer efficacement ces menaces », ajoute la même source.
Il a également indiqué que cette réunion, qui est la sixième du genre en 2024, s’inscrit dans une série de réunions périodiques et exceptionnelles visant à suivre de près les travaux des groupes de travail spécialisés constitués au sein de la commission nationale, ajoutant que la commission continuera à tenir des réunions mensuelles jusqu’à la fin de l’année pour garantir la qualité de la coordination et le respect du plan d’action national et le diriger vers la réalisation des objectifs escomptés.
Le ministre a également passé en revue les progrès réalisés dans le cadre des travaux de la Commission de coordination nationale, qui ont abouti à l’achèvement du rapport post-période d’observation dans les délais impartis avec le Groupe d’action financière, indique le communiqué.
Lors de cette réunion, deux présentations ont été faites, comprenant un aperçu des progrès des travaux en cours au sein de la Commission de coordination nationale chargée de suivre la réalisation des différentes actions recommandées et visant à aligner le système national de prévention des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme et de lutte contre ceux-ci sur les dernières normes internationales en vigueur.
Le rapport complémentaire sur l’évaluation des risques de financement du terrorisme a également été présenté, ainsi que la stratégie nationale de prévention de ces risques et de lutte contre ceux-ci.
Au cours de cette session, ajoute le communiqué, les préparatifs en cours pour la prochaine réunion avec le Groupe d’action financière ont été abordés.
Dans ce contexte, le ministère a rappelé que parmi les principales actions menées depuis la dernière réunion de cette commission, figure la transmission à toutes les parties concernées d’une copie du résumé exécutif du rapport national partiel relatif à l’évaluation des risques de blanchiment d’argent et à la stratégie nationale de prévention et de lutte contre ceux-ci.
Cette mesure vise, selon le communiqué, à diffuser l’information à tous les organismes compétents pour identifier et mettre en œuvre les mesures préventives et dissuasives appropriées, assurant ainsi une compréhension commune des risques de blanchiment d’argent.
En outre, le résumé exécutif des résultats du rapport national partiel a été publié sur le site officiel de la Cellule de traitement des informations financières.
En conclusion de la réunion, M. Faïd a appelé à renforcer la coopération et la coordination entre toutes les parties concernées pour garantir la mise en œuvre efficace et efficiente des plans prévus, soulignant l’importance de poursuivre les efforts sérieux pour assurer le succès des travaux de la commission et atteindre les objectifs nationaux de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive.
Il a également indiqué que « les efforts actuels constituent un élément essentiel pour renforcer la position de l’Algérie sur la scène internationale en tant que pays engagé dans la lutte contre la criminalité financière sous toutes ses formes, en particulier celles liées au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme », selon le communiqué du ministère.