Les travailleurs de l’usine Renault d’Oran ont renouvelé leur appel aux autorités de tutelle, notamment après la nouvelle d’un licenciement massif de travailleurs fin octobre dernier.
Les ouvriers de l’usine ont contacté le site Cars Live et nous ont fait part de leurs préoccupations pour la deuxième fois, et ont confirmé que la direction avait commencé à contacter les ouvriers et diverses unités, pour entamer progressivement le processus de licenciements massifs de travailleurs au lieu de licenciements volontaires.
Les travailleurs qui nous ont contactés ont confirmé que le processus de licenciement concernera 180 travailleurs dans diverses lignes de production et 100 travailleurs dans divers services administratifs.
Ce qui a accru les souffrances des travailleurs, c’est qu’ils ont attendu de longs mois dans l’espoir de relancer l’activité de l’usine, mais cela n’a pas été le cas jusqu’à présent, surtout après que le ministre de l’Industrie, M. Ali Aoun, a récemment confirmé que l’usine Renault obtiendrait l’accréditation au moment opportun, ce qui a redonné espoir aux travailleurs. Cependant, la nouvelle des licenciements massifs a choqué beaucoup d’entre eux.
Dans ce contexte, le site Cars Live a reçu des plaintes et des messages des travailleurs de l’usine Renault d’Oran, qui ont confirmé souffrir d’une situation misérable, avec l’espoir que l’usine serait relancée à tout moment, notamment après que le Ministre de l’Industrie, M. Ali Aoun, a déclaré il y a quelques mois que l’usine Renault reprendrait presque ses activités.
L’un des travailleurs nous a dit dans un message enregistré que les travailleurs ont très peur du processus de licenciement massif que la direction de l’usine va entamer à la fin du mois d’octobre. Il a confirmé que le processus concernera environ 300 travailleurs dans l’usine, soulignant que. les travailleurs, selon lui, souffrent depuis sept mois d’un chômage technique, durant lequel ils reçoivent entre 22 et 23 mille dinars par mois, et c’est ce qui les a fait souffrir de conditions financières misérables, notamment avec les revenus sociaux, soulignant que la plupart des travailleurs sont chefs de famille et craignent le processus de licenciement forcé après de longues heures passées à se former pour redémarrer l’usine.
Notre interlocuteur a révélé que la direction de l’usine s’en tenait à tous les travailleurs et avait auparavant refusé de les licencier, surtout après qu’ils aient reçu de longues heures de formation conforme au nouveau cahier des charges en vue de la reprise de l’activité de l’usine, qui nécessite tous les travailleurs pour assurer le fonctionnement de toutes les lignes de production. Cependant, continuer à geler l’activité de l’usine coûte cher. Chaque mois, la direction subit une perte énorme en payant les salaires des travailleurs.
A travers le site Cars Live, les travailleurs ont envoyé un message de détresse aux plus hautes autorités du pays, dirigées par le ministre de l’Industrie, M. Ali Aoun, pour les sauver du spectre du chômage et intervenir pour éviter qu’ils ne soient licenciés, et ce , selon eux, entraînera la perte de nombreuses familles.
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