Le groupe pétrolier et gazier « Sonatrach » a signé ce lundi un protocole d’accord avec la société saoudienne « Medad Energy North Africa » pour développer les gisements gaziers situés dans la wilaya d’Illizi.
« Sonatrach » a déclaré dans un communiqué : « Nous annonçons la signature d’un protocole d’accord avec la société saoudienne Medad Energy – Afrique du Nord, qui reflète la volonté des deux parties de concrétiser le partenariat, en vue d’évaluer et de développer les réservoirs de gaz situés dans la région d’Illizi » au sud-est de l’Algérie.
Elle a expliqué que les discussions ont porté sur « les perspectives de coopération entre les deux sociétés, dans le domaine de l’exploration et de la production d’hydrocarbures notamment, outre d’autres domaines liés au pétrole et au gaz ».
La wilaya d’Illizi, frontalier avec la Libye, est particulièrement riche en gisements gaziers, comme les gisements d’Ain Amenas, Tignourine, Tinhart, Ohant et Ain Tsila.
La société nationale des hydrocarbures Sonatrach exploite certains gisements en propre, et d’autres en partenariat avec des étrangers, comme le norvégien Equinor et l’italien Eni.
Depuis 2020, Sonatrach a signé plusieurs accords avec des sociétés énergétiques internationales pour développer des gisements de pétrole et de gaz, dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, qui, selon les autorités, est stimulante et exonère les investisseurs de plusieurs frais et taxes.
Sonatrach cherche à augmenter ses exportations de gaz de plus de 55 milliards de mètres cubes actuellement à 100 milliards dans les années à venir.
À la fin de l’année dernière, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a annoncé l’allocation de 50 milliards de dollars d’investissements entre 2024 et 2028, dont 36 milliards de dollars pour la recherche et l’exploration.