Le Président américain Donald Trump a annulé sa rencontre prévue avec son homologue russe Vladimir Poutine à Budapest, invoquant l’absence de résultats concrets lors de leur dernière rencontre et la récente imposition de nouvelles sanctions américaines contre la Russie. Cette décision marque un durcissement de la position américaine, tout en laissant la porte ouverte à de futures discussions.
WASHINGTON — Le Président américain Donald Trump a annoncé l’annulation de sa rencontre prévue avec le Président russe Vladimir Poutine dans la capitale hongroise, Budapest. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, en présence du ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó.
Trump a expliqué que Washington n’engagerait pas de discussions sans bénéfice tangible, soulignant que le dernier sommet qui l’avait réuni avec Poutine en Alaska, en août dernier, n’avait pas abouti à des résultats concrets. Cette absence de progrès l’aurait rendu plus réservé quant à la tenue de nouvelles rencontres.
Lors de la conférence de presse, il a déclaré : « J’ai eu l’impression que nous n’allions pas atteindre l’objectif souhaité… mais nous nous rencontrerons à l’avenir », exprimant l’espoir que les nouvelles sanctions imposées par les États-Unis contre la Russie ne dureraient pas trop longtemps.
Concernant ces sanctions, Trump a affirmé : « J’ai senti que le moment était venu et que nous avions attendu trop longtemps », ajoutant qu’il « sentait toujours que Poutine était prêt pour la paix ».
Selon Michael Carpenter, ancien conseiller du président Joe Biden pour les affaires européennes et russes, ces sanctions constituent une étape importante car il s’agit de la première mesure de ce type sous l’administration Trump, et elles ciblent le point le plus vulnérable de l’économie russe : les revenus pétroliers.
Le ministre américain des Affaires étrangères, Marco Rubio, a déclaré aux journalistes : « Nous souhaitons toujours rencontrer les Russes. Nous serons toujours intéressés par le dialogue s’il y a une possibilité de parvenir à la paix. »