Algérie – Plus de 10.000 postes d’emploi devraient être créés dans le secteur de l’énergie et des mines en 2025, selon ce qu’a rapporté aujourd’hui mercredi le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Lors d’une audition devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale, dans le cadre de l’étude du projet de loi de finances pour l’année 2025, présidée par Mohamed Hadi Osama Arbawi, président de la commission, en présence du ministre des Relations avec Parlementaire, Basma Azwar, M. Arkab a expliqué que le secteur de l’énergie et des mines vise à « créer plus de 10 000 nouveaux postes de travail au cours de l’année 2025 », soulignant que le nombre de travailleurs dans le secteur a atteint environ 300 000 travailleurs en 2024, ce qui signifie un augmentation de 4 000 emplois directs par rapport à l’année 2023.
Dans ce contexte, M. Arkab a souligné l’importance de la formation et du développement du capital humain, notant les efforts de Sonatrach, Sonelgaz et Sonarim, à travers leurs instituts de formation, pour développer des programmes de formation spécialisés pour qualifier les travailleurs et leur fournir les compétences nécessaires.
Dans son discours, le ministre a passé en revue les mesures incluses dans le projet de loi de finances pour l’année 2025 liées au secteur de l’énergie et des mines, notamment celles liées à l’inclusion de l’activité de production d’engrais comme activité stratégique, ainsi que les exonérations fiscales pour un certain nombre de personnes. d’activités.
Faisant référence aux projets d’achèvement de cinq usines de dessalement d’eau de mer d’une capacité totale de 1,5 millions de mètres cubes par jour le long de la bande côtière du pays, M. Arkab a déclaré que les travaux sur ces usines sont avancés à 80 pour cent, « et il est prévu qu’elles entrera progressivement en service avant la fin de l’année en cours.
Quant au projet de gazoduc transsaharien, qui relie l’Algérie et le Nigeria via le Niger, et qui permet d’exporter 30 milliards de mètres cubes de gaz par an vers les marchés européens, le ministre a confirmé que les études de faisabilité ont été réalisées, et qu’une réunion tripartite se tiendra « prochainement » entre les ministres du pétrole et de l’énergie des trois pays, afin de « lancer effectivement » ce projet.